Il examine comment les enfants handicapés peuvent être autonomisés en exerçant leurs droits, y compris le droit à l’éducation
Dans le cadre de sa journée annuelle de discussion consacrée aux droits de l’enfant, le Conseil des droits de l'homme a entamé, ce matin, son débat annuel d’une journée sur les droits de l'enfant, consacré cette année à l’autonomisation des enfants handicapés aux fins de la réalisation de leurs droits de l’homme, y compris par l’éducation inclusive. Le panel de ce matin portait sur la question de savoir comment les enfants handicapés peuvent être autonomisés en exerçant leurs droits, y compris le droit à l’éducation.
La Haute-Commissaire aux droits de l'homme, Mme Michelle Bachelet, a prononcé une déclaration liminaire, ouvrant ainsi cette réunion qui était animée par M. Ricardo González Arenas, Représentant permanent de l’Uruguay auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.
Les panélistes étaient: M. Jorge Cardona, ancien membre du Comité des droits de l’enfant, Mme Catalina Devandas, Rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées, et MELLE Dumitrita Cropivnitchi, militante des droits de l’enfant.
Dans ses remarques introductives, la Haute-Commissaire a déclaré que même si de nombreux progrès avaient été accomplis depuis l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant en 1989, des vérités dérangeantes demeurent: quelque 93 millions d’enfants handicapés dans le monde voient leurs droits bafoués dès la naissance; ils restent par ailleurs particulièrement vulnérables en cas de conflit et de crise humanitaire.
La Haute-Commissaire a souligné qu’au cœur de l’indispensable autonomisation des enfants handicapés résidait l’éducation inclusive, qui ne consiste pas seulement à leur inculquer des connaissances, mais sert aussi d’effet démultiplicateur: c’est une façon de leur donner les moyens de faire entendre leur voix, participer à la vie de leurs communautés, sortir de la pauvreté et être protégés contre l’exploitation.